Origine : Biblique
Principalement utilisé dans l'Ancient Testament (et plus particulièrement dans les Psaumes), ce mot désigne la fin de l'asservissement d'Israël à des peuples ennemis, ou la victoire militaire sur ces derniers. Ce mot renvoie également à l'action salvatrice du Messie qui délivrera les hommes de la Loi.
Dans le Nouveau Testament, ce terme est utilisé pour le salut, mais aussi pour le retour du Christ qui délivrera les hommes du mal.
Sens patoisant : La plupart du temps, lorsqu'un vrai chrétien vous parle délivrance, il ne vous parle pas de ce qui est mentionné ci-dessus, mais d'une réunion où un orateur ayant un grand ministère va discerner de mauvais esprits qu'il va chasser. On parle de soirée de délivrance.

Un chrétien peut être délivré de toutes sortes d'esprits, et la délivrance se fait généralement, à l'aide de grands cris théâtraux, larmes et soubresauts spasmodiques. Une fois délivré, le chrétien peut devenir un vrai et bon chrétien, car il n'est plus possédé ou lié.
L'avantage avec la délivrance c'est que tout est la faute de la faute d'un mauvais esprits. Par exemple, si vous êtes un Harpagon notoire, c'est la faute d'un esprit d'avarice. Vous êtes alcoolique, c'est la faute d'un esprit d'alcoolisme. Vous cognez sur votre femme et vos enfants, c'est la faute de l'esprit frappeur.